« La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice ».

Spinoza

Institut International de Recherches pour la Paix à Genève
IGeneva International Peace Research Institute, 4
Clos Mallet-Du-Pan 6,
c/o Guy Mettan,
1208 Genève
Suisse

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Regard différent sur La Ghouta

Un déluge de dénonciations, condamnations, indignations! Une fois encore «Le boucher de Damas massacre son peuple, regarde sa population». Derrière cet écran de fumée, le scandale, aux yeux des plaignants, est que l’état syrien a reconquiert le terrain sur les groupes terroristes, indigènes ou exotiques, soutenus par les occidentaux et leurs alliés du Golfe

Réveillons-nous, ils sont fous !Militaires, conseillers spéciaux, humanitaires, journalistes s’entrecroisent, se félicitent, se consolent difficilement les uns les autres.
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Le citoyen ordinaire n’impose pas le texte du télégramme diplomatique: Syrieleaks: Un câble diplomatique dévoile la «stratégie occidentale», par Richard Labévière où le «smart power» combine savamment le «hard power» militaire terroriste et le «soft power» médiatique. La paisible Suisse n’est pas épargnée, au prétexte que l’échec programmé des négociations de Genève doit éclipser les efforts d’entreprendre à Sotchi ou à Astana. La directrice d’Amnistie internationale en Suisse vient de lire le micro de la RTS le récit sur les origines de la «révolution syrienne» et sa violente répression, ignorance superbe et le projet de «remodelage» du Grand Moyen-Orient » Syrie, dans les poils croisés de Bush , et après l’Irak et la Libye, en Syrie, révélée par le temps du 19 décembre 2006 , soit cinq ans avant le début supposé des événements. Le témoignage de Roland Dumas, ancien ministre français des Affaires étrangères, ignoré par les tenants de l’histoire officielle, abonde dans le même sens.

Le Temps du 28 février n’est pas en reste, qui titre « L’aide suisse piégée dans les filets de Damas ». Le plus beau est néanmoins le sous-titre validant le propos d’« islamistes modérés » : « Jaish al-islam ? Des enfants de la Ghouta » et, pour enfoncer le clou « On peut ne pas aimer Jaish al-islam, mais ce sont des enfants de la Ghouta, pas des djihadistes importés. » C’est donc une question de goût, comme aimer le Pepsi ou non.
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Il semblerait que les « importés soient les plus virulents et les plus nombreux mais passons. Les « locaux » sont « parrainés » (financés, formés, endoctrinés…) par les Saoudiens, comme l’indique l’article. Visant à dédouaner l’ingérence extérieure, l’argument reviendrait à vanter les mérites de la Milice pendant l’occupation de la France, entre 1943 et 1945. Ces « gars du pays » servaient de relais efficaces à la Gestapo et à l’appareil répressif allemand. Ils raflaient et torturaient en excellent français. Les terroristes de Bruxelles ou de Paris venant massacrer allègrement leurs voisins sont aussi « des enfants du pays. » Voilà qui est bigrement rassurant pour la suite !

Nos journalistes à l’indignation sélective sont moins diserts sur les massacres à Mossoul ou au Yémen, où la France a vendu à l’Arabie Saoudite des chasseurs et des missiles qui, « à l’insu de son plein gré », massacrent des civils, enfants inclus. On ne les a pas entendu parler dans les mêmes termes de la prise et de la destruction meurtrière de Raqqa par la « coalition » à direction américaine, ni des victimes civiles des bombardements réguliers sur Deir Ezzor, toujours par la même coalition. On découvre depuis quelques jours les bombardements de routine de nos « rebelles modérés » sur Damas et sa banlieue (plus de 2000 tirs recensés depuis deux mois seulement) ciblant écoles et hôpitaux, faisant de nombreux morts et blessés…

Caritas Syrie: les médias ne disent pas toute la vérité sur la réalité syrienne
Une des questions concernant la trêve est le sort réservé aux terroristes survivants. Exfiltrés en cars ou en hélicoptères lors de situations précédentes, ils sont envoyés vers d’autres « théâtres d’opérations » pour continuer leur « job » de déstabilisation, remodelage ou « regime change ». A la Ghouta comme à Alep, les terroristes prennent la population civile en otage.

La Syrie n’est pas le lieu d’un combat entre gentils et méchants, c’est le théâtre décisif d’une confrontation non seulement régionale mais globale, qui pourrait bien dégénérer en guerre mondiale.

Gabriel Galice, Président du GIPRI, auteur de Lettres helvètes 2010 – 2014, Editions des Syrtes, 2016

Richard Labévière, journaliste-écrivain, responsable du site prochetmoyen-orient.ch, auteur de Terrorisme, face cachée de la mondialisation, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 2016

Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, Conférencier, auteur de Tempête sur le Grand Moyen-Orient, Ellipses, 2015/2017

Ci-dessous le dernier papier sur la Syrie par Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France, que nous avons eu le plaisir d’accueillir au GIPRI.

VIENT DE PARAÎTRE !

Conférence du 18 octobre 2017

Diner/débat: Quel avenir pour les relations U.E.-Russie

Documents à télécharger:

Mise au point – Corée du Nord

Extrait de l’édition dédiée à la Corée du Nord de “Mise au point”, transmise dimanche le 10 septembre 2017 sur RTS Un. La parole à Gabriel Galice, Juliette Morillot et Massimiliano Ay.

Le feu nucléaire nord-coréen inquiète. A tort ou à raison

Cinq experts à Genève, Paris et Washington évaluent la menace militaire du régime et sondent ses intentions suite au test d’une bombe H dimanche.

La Tribune de Genève, 05.09.2017, par Olivier Bot et Jean-Cosme Delaloye

“Une solution militaire en Corée du Nord serait suicidaire”

Entretien avec Gabriel Galice dans “La Matinale” de RTS Info, 04.09.2017
Après l’essai nucléaire annoncé dimanche par la Corée du Nord, Gabriel Galice, président de l’Institut international de recherches pour la Paix à Genève, estime qu’une solution militaire serait “suicidaire”.

Alors que la Maison Blanche a publié dans la nuit de dimanche à lundi un communiqué qui n’exclut pas le recours à l’arme nucléaire contre la Corée du Nord, Gabriel Galice indique lundi dans la Matinale de la RTS que le principe de la dissuasion nucléaire, tel qu’il existait au moment de la Guerre Froide, ne fonctionne plus de la même façon actuellement.

En effet, une sorte de “démocratisation de l’arme nucléaire” a eu lieu, causant une prolifération de ce type d’armes et un changement de paradigme. De plus, le chercheur rappelle que les conditions de l’accord-cadre qui existait entre la Corée du Nord et les Etats-Unis depuis 1994 ont été en premier transgressés par ces derniers, causant une dégradation continue de la situation nord-coréenne.

Un programme nucléaire comme “assurance-vie”

“Ensuite, la Corée du Nord a considéré que la seule assurance-vie qu’elle avait, c’était le développement de son arme nucléaire, parce qu’elle a vu qu’elle était avec l’Iran et l’Irak sur l’Axe du Mal.” Et Gabriel Galice poursuit en indiquant que la Corée du Nord ne se livre pas à de la provocation, mais à un comportement “rationnel”.

La diplomatie internationale invisible dans le Golfe

Il n’y a pas de légitimité internationale aux demandes de l’Arabie saoudite envers le Qatar, selon un expert de la région. Pourtant, la diplomatie internationale est restée très discrète après la mise au ban de Doha par l’Arabie saoudite et ses soutiens. La Suisse pourrait avoir la légitimité diplomatique pour intervenir.

Dimanche, 02.07.2017
Le jeune prince Mohammed Ben Salman. Ministre de la défense, il a été l’artisan de l’intervention de Ryad au Yémen.

“Il y a un jeu de puissance qui met le chaos dans le Golfe”, souligne Gabriel Galice, président du Conseil de Fondation de l’institut international de recherches pour la paix à Genève (GIPRI) qui travaille sur le Moyen-Orient. “Des deux côtés, on montre ses muscles”, explique-t-il à l’ats.
Selon l’expert, la politique étrangère du président américain aurait pu servir d’étincelle à l’action de l’Arabie saoudite. “Trump fait du bricolage au niveau de sa politique étrangère. Il fait comme si l’Arabie saoudite n’était pas tout autant responsable que le Qatar du terrorisme.”
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Après avoir reçu le prince héritier saoudien à Washington, Donald Trump s’était rendu en Arabie saoudite en mai. Des contrats pour plus de 380 milliards de dollars y ont été signés, notamment pour du matériel militaire, et le président américain a fait des déclarations contre l’Iran. Washington donnait ainsi un signal fort à Ryad.

“Il ne faut pas oublier que l’Arabie saoudite, comme le Qatar, n’est pas un Etat unifié, mais plutôt une cour ou chacun à une certaine autonomie.” C’est le cas pour le jeune prince Mohammed Ben Salman. Ministre de la défense, il a été l’artisan de l’intervention de Ryad au Yémen, conflit dans lequel le royaume représente les Etats-Unis.
Sous l’impulsion du jeune prince qui est devenu l’héritier du trône le 21 juin, le royaume a entrepris de nombreux changements. La crise avec le Qatar intervient dans le cadre de ce changement de dynamique dans la politique étrangère du royaume.

Se refaire une virginité

Pour Ryad, c’est “l’occasion de tenter de se refaire une virginité en renvoyant les accusations de terrorisme sur l’Iran et le Qatar”, explique M. Galice. L’Arabie saoudite cherche à “assurer sa position de leadership”, principalement face à l’Iran.
Ryad pourra donc difficilement reculer dans la confrontation, même si cela reste une possibilité en “y mettant les formes” pour ne pas perdre la face. L’autre option, si Doha ne cède pas, c’est le coup d’Etat qui “n’est pas si difficile à ourdir au Qatar”, selon M. Galice.
“Même une intervention militaire est envisageable”, ajoute-t-il, tout en soulignant qu’il faut prendre en compte le soutien de la Turquie au Qatar. Et si Doha cède aux exigences, le pays sera de fait sous tutelle.
Pour éviter ces scénarios, le Qatar “est en train de conforter ses alliances”, notamment avec la Turquie et l’Iran. Au niveau de la communauté internationale, si les appels au dialogue se sont multipliés, le ton reste toutefois prudent. La France a estimé que le conflit devait se régler au sein du Conseil de coopération du Golfe (GCC) et non par des interventions externes.
Les Etats-Unis, qui pourraient pousser à une résolution de la crise, sont pris par “des dissensions internes, entre le Département d’Etat, la CIA et l’administration Trump” sur la question.
“Une diplomatie invisible est très certainement déjà à l’oeuvre” de la part des grandes puissances, selon M. Galice. Mais, “pour sortir de la crise, il faut arrêter de faire des plans séparés et se mettre autour de la table pour discuter et trouver une solution globale aux crises du Moyen-Orient.”
Face à cette vacance de la diplomatie internationale, “la Suisse pourrait jouer un rôle important dans la résolution de la crise. Par sa tradition, elle a une légitimité diplomatique pour intervenir”, selon le spécialiste. “Comme place financière, elle a également un accès à des réseaux financiers qui pourrait lui permettre de faire levier. Elle peut geler des comptes”, conclut l’expert.
Didier Burkhalter a déjà pris contact avec le ministre koweïtien des affaires étrangères qui sert de médiateur dans la crise, selon un porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) contacté par l’ats.
La Suisse a d’ailleurs offert ses services de médiation pour favoriser le dialogue dans la crise. L’ambassade suisse à Doha reste en contact avec les autorités ainsi qu’avec les 124 Suisses expatriés au Qatar. (awp)
AGEFI.COM
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L’OTAN menace notre sécurité
Si vis pacem, cole iusticiam
Devise de l’OIT
L’OTAN masse des troupes et des armes aux marches de la Russie. Nous tenons à exprimer notre inquiétude devant la propagande qui déforme la réalité des menaces qui pèsent sur la paix. Cette propagande insidieuse fabrique des ennemis imaginaires pour justifier le surdéveloppement de dépenses militaires, des conquêtes de territoires ou de « parts de marché », des prises de contrôle d’approvisionnement énergétique et pour corroder la démocratie.
Non, la Russie n’est pas l’agresseur et ne menace aucunement les Pays-Baltes, la Pologne ou la Suède. A l’implosion de l’URSS et du Pacte de Varsovie, la bévue stratégique des Etats-Unis et de leurs alliés a été de ne pas refonder l’architecture internationale de sécurité. Oubliée la Charte de Paris (1990) qui promettait la paix à l’Europe. Dans son livre, Le Grand échiquier – l’Amérique et le reste du monde, Zbigniew Brezinski posait en 1997 la question de savoir s’il fallait intégrer la Russie dans l’OTAN et dans l’UE. Il finissait par privilégier la sécurité tactique sur la paix stratégique, non sans prévoir que cela déclencherait des réactions russes. Il préconisait l’intégration de l’Ukraine, l’un des cinq « pivots géopolitiques » de l’Eurasie, dans l’OTAN et dans l’UE. En 2010, Charles A Kupchan, Professeur à Georgetown University, proposait d’intégrer les Russes dans l’OTAN https://www.foreignaffairs.com/articles/russian-federation/2010-05-01/natos-final-frontier Oubliant la promesse des USA aux Russes, lors de la réunification allemande, de ne pas étendre l’OTAN à l’Est, les Occidentaux n’ont eu de cesse de repousser, d’encercler et d’humilier les dirigeants russes successifs. Quoi que nous pensions du régime russe, le principal défaut de Vladimir Poutine (et de bien d’autres pays du monde), aux yeux des Occidentaux, est de cesser d’acquiescer aux volontés hégémoniques occidentales.
Après l’illégale guerre d’Irak, l’extension du nombre de pays membres de l’OTAN et l’expansion tout azimut de son aire d’action, le renversement du régime de Kadhafi en Libye, puis le coup d’Etat en Ukraine, auront été les lignes rouges déclenchant les ripostes russe et chinoise qui avaient déjà constitué l’Organisation de Coopération de Shanghai après le premier élargissement de l’OTAN. Il aura fallu les opérations en Libye et en Ukraine et l’appui de l’occident (dès 2006 selon Time Magazine du 19 décembre 2006) aux « rebelles » résolus à renverser le régime syrien, pour que les Russes soutiennent surtout l’autonomie de la Crimée et interviennent militairement en Syrie.
Tandis que la CIA a surveillé l’élection présidentielle française de 2012, que la NSA, espionne partout entreprises, organisations et particuliers, la mode est d’imputer aux dirigeants russes une ingérence directe dans les élections américaines, françaises, allemandes.
Les pays européens renforcent leur alignement sur la politique étrangère des USA, embargo contre la Russie inclusivement. Le Président François Hollande parachève la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN, entamée par Nicolas Sarkozy.
Et les pays neutres ? La Suède rétablit la conscription, ce au moment de la diffusion sur Arte d’un reportage édifiant intitulé « Guerre froide dans le Grand Nord » www.youtube.com/watch?v=Tv6IdWT2P8Q L’Etat-major suédois manœuvrait naguère de concert avec l’OTAN et les Etats-Unis, ce à l’insu du gouvernement d’Olof Palme qui préconisait la détente avec Moscou…et qui en mourut assassiné. L’adhésion de la Suisse au Partnership for Peace (ou PfP) de l’OTAN vaut-elle neutralité ? William Perry, ex Secrétaire à la Défense : « La différence entre l’adhésion pleine et entière à L’OTAN et le PfP doit tendre à devenir plus ténue qu’une feuille de papier » (Illegale Kriege, p.28) Des avions suisses survolent la Baltique aux côtés de chasseurs de l’OTAN.
Non, l’OTAN, devenue une alliance offensive, n’assure pas notre sécurité. Misons sur l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), dialoguons avec la Russie et mettons en œuvre les articles 46 et 47 de la Charte de l’ONU, stipulant un comité d’état-major auprès du Conseil de Sécurité.
Gabriel Galice, Président du GIPRI, auteur de Lettres helvètes 2010-2014
Daniele Ganser, historien et irénologue, auteur de Les armées secrètes de l’OTAN et Illegale Kriege – Wie die NATO-Länder die UNO sabotieren
Hans von Sponeck, ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU

CONFÉRENCE

“QUELLE PAIX, POUR QUEL ORDRE DU MONDE ?”
À GENÈVE LES 8 ET 9 NOVEMBRE 2016

Le souci de comprendre les enjeux de l’ordre / désordre du monde pour accroître les chances de la paix a conduit notre Institut de recherches à lancer un programme d’étude sur le thème : « Quelle paix, pour quel ordre du monde ? »
Ce projet a pour but de mettre à la disposition de la communauté académique, des décideurs ainsi que de tous les citoyens, toute une série d’informations pertinentes, d’opinions, de concepts et de pensées sur l’ordre mondial d’aujourd’hui et celui des prochaines décennies.
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L’esprit qui anime l’ensemble du projet est de prendre du recul pour saisir les enjeux, présents et à venir, en termes d’ordre international et de paix mondiale. Les divergences nationales ou continentales tiennent aux États et aux représentants des peuples et à leurs différences de conceptions, de représentations et d’intérêts, matériels et immatériels. Les divergences sont conceptuelles, sémantiques, symboliques, politiques, économiques, militaires. Elles peuvent conduire à des conflits de basse ou de haute intensité, locaux, régionaux ou mondiaux. Il s’agit d’abord de mesurer ces différences et divergences, en évitant plusieurs postures récurrentes, dont l’occidentalocentrisme n’est pas la moindre. En définitive, notre intention est de dégager des lignes de force et des scénarios prospectifs, sortant si possible des sentiers battus; de susciter un remue-méninge tant sur notre site internet que lors d’une conférence qui se tiendra le 8 et 9 novembre 2016. L’objectif complémentaire est de constituer un réseau international (informel ou non, ce sera selon) de chercheurs et d’organismes, tels que les think-tanks, assumant leurs singularités et leur liberté.
Pour prendre la mesure de ces différences et divergences nous avons interrogé une dizaine de chercheurs de tous les continents afin de confronter leurs vues. L’interrogation a été effectué sur la base d’un questionnaire élaboré et de références bibliographiques complétées et nourries par les chercheurs. L’échange d’informations corroborées, de références et d’arguments est au cœur de notre projet. Nous souhaitons éviter les clichés, les stéréotypes en stimulant une pensée courageuse, dans la lignée de la formule de Kant : «Sapere aude». Le point d’orgue du projet aura lieu le 8 et 9 novembre 2016 lors d’une conférence à Genève. Des publications dans les deux langues officielles du projet, le français et l’anglais suivront cet événement.
Les questions de recherche du projet dans sa globalité sont vastes: Qu’est-ce que la paix? Qu’est-ce que l’ordre du monde ? Les notions de nations et d’empires ont-elles une pertinence ? Que pèsent les Etats ? Comment territoires et réseaux s’articulent-ils dans la formation du monde ? Quelles sont les modalités, finalités et limites de la mondialisation ? Comment identifier les facteurs belligènes ? Comment renforcer la paix ?

Les sessions thématiques:
Suggestions récentes de lecture

Libya: Examination of intervention and collapse and the UK’s future policy options, Third Report of Session 2016–17 – House of Commons Foreign Affairs Committee – 06/09/2016
Reflexions sur la croisade idéologique de Poutine, par Pascal Boniface – Les Crises.fr – 22/08/2016
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La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ? – Politique étrangère – 06/06/2016
Peace, Not Russia, Is real Threat To US Power – Strategic Culture Foundation – 16/05/2016
Kissinger’s Vision for U.S.-Russia Relations – The National Interest – 04/02/2016
25 vérités de Valéry Giscard d’Estaing sur la crise russo-ukrainienne – Les Crises.fr – 20/01/2016
La résolution du conflit syrien passera par la fin de la toute-puissance occidentale – Le Temps – 24/09/2015
L’Union européenne entre dogmes et doutes – Recherches internationales, n° 104, juillet-septembre 2015

“La chronique de Jacques Pilet: la Suisse un doigt dans la guerre” – L’Hebdo – 06/08/2015

“Les empires en territoires et réseaux “– Geneva Papers – GCSP – Juillet 2015
“Après sa visite à Poutine, Giscard prend tout le monde à contrepied” – Atlantico – 21/06/2015

“Prétendre que le monde arabe est en guerre contre l’Occident est une déformation grossière de la réalité” – l’Humanité.fr – 12/06/2015
“La paix par la force ou par le droit ?” – Le Monde diplomatique – Juin 2015

“Les États-Unis veulent empêcher l’alliance germano-russe” – Les Crises.fr – 3/06/2015

“Qu’est ce que ça veut dire au fond, d’être musulman?” – Le Temps – 14/04/2015

Horizons et débats – N° 9/10- 13/04/2015

“Les lobbys russophobes n’ont pas intérêt à une entente” – L’Hebdo – 9/04/2015
“La paix, pas l’OTAN” – Horizons et débats – 26/01/2015
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Quelques Vidéos

Conférence du GIPRI : Quelle paix pour quel ordre du monde? Syrie, notre honte ?, Infrarouge

Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre français

Recherche sur la paix: « Il faut bannir les clichés pour comprendre »

Stages au GIPRI
Pour un stage, les candidat-e-s ayant la fibre « Recherche », motivé-e-s par la compréhension des mécanismes des conflits, des violences, de leurs issues et alternatives, sont invité-e-s à faire acte de candidature en écrivant à contact@gipri.ch.

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